Le trône de FEG : le rituel de l’isoloir

L’an 0202, le 22 février. Le royaume de Togostéros célèbre le rituel quinquennal de l’isoloir. C’est une journée importante. En effet, les habitants du royaume vont désigner parmi les grandes maisons, le nouveau roi des sept couronnes. Évidemment, le potentat est une affaire de légitimité, et de toutes les maisons que compte le pays, ce ne sont pas les nobles qui manquent.

Un devoir de mémoire nous est nécessaire. Et cette saga s’habillera de nombreuses fois sous de nombreuses formes. Elle voyagera dans le temps et visitera aussi l’espace.

Deux semaines avant ce jour fatidique, sept chevaliers furent désignés par chacune des couronnes afin de mener une quête. Il leur incombait de lancer une croisade à travers tout le royaume de
Togostéros afin de conquérir de nouvelles terres et rallier le plus de bannerets à leurs maisons respectives.

Tout ce simulacre n’avait visiblement qu’un seul objectif, accéder au trône de FEG. Pour ce faire, chaque maison devait déployer les moyens de sa politique afin de mener à bien sa campagne. Mais lente à débiter ses créances, la banque de FEG a handicapé ses maisons qui n’avaient apparemment ni les moyens, ni la politique.

Comme son nom l’indique, la banque de FEG a d’abord servi celui qui pouvait garantir les intérêts de la banque, mais aussi du trône. C’est à croire que dans ce paysage où c’est la loi du plus Faure, certaines maisons se sont lancées dans la bataille en négligeant un principe important de l’art de la guerre, « connaître ses ennemis, plus que ses alliés ».

La suite est facile à deviner. Nombreux sont les chevaliers qui, par manque d’or, ne sont pas allés bien loin dans la croisade. Le plus étonnant, c’est que leur présence dans la capitale Port Loméal
semblait encore plus timide. Pendant ce temps, tout portait à croire que le jeu du trône se jouerait entre trois protagonistes.

Il y avait d’abord Jean Snow, commandant de l’alliance de nuit. Il n’en était pas à sa première tentative. Eu égard aux précédentes échéances de sa maison, ce dernier avait même réussi à rallier à sa cause les habitants de l’au-delà du mur. Mais dans cette saga, il n’aura toujours point trouvé la reine des dragons et cette conquête sera peut-être sa dernière.

Ensuite, le second protagoniste, Kodjonilas Barathéon. Il a été désigné par le grand mestre Fanodzro car c’est le candidat que le maître de la lumière (Dieu) lui aurait révélé afin de libérer le peuple. Une révélation flatteuse qui lui a fait croire qu’il était naturellement l’héritier légitime du trône. Bien qu’il réussit à rallier de nombreux bannerets à sa dynamique, sa stratégie de propagande ne plut pas aux autres maisons.

Enfin, dernier protagoniste et pas des moindres, l’héritier d’Eyadwin Gnasslister. Ce fut le calme du côté de celui-ci. Beaucoup plus actif dans les milieux reculés, il conquit rapidement les terrains
vulnérables afin de se garantir une grande majorité de bannerets pour gonfler ses rangs. Gardien des deux lions symbolisant les armoiries familiales, le personnage plutôt discret est également fin stratège. Il n’hésitera pas à faire valoir son pesant d’or. Depuis tout petit il a été formé à comment mener une croisade soit par la force soit par la ruse.

« Retenons juste que les bannerets sont avant tout de petites maisons représentant toutes les couches des habitants du royaume. Il n’ont jamais eu autre intérêt que de profiter de la protection et de l’influence de la maison qui selon eux, pouvait garantir leur développement, richesse et noblesse. » C’est donc depuis la base que commence notre histoire.

A suivre